Questões de Concurso Para professor - francês

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Q2923125 Francês

Texte IX, pour répondre aux questions de 44 à 50.


Une langue vivante de référence, la langue française


1 Toute communauté possède un bien précieux, sa

langue, premier lien entre tous ses membres et porteuse,

en elle, de tout ce qui en fait l'esprit. Mais dès lors que cette

4 communauté ne vit plus seule, qu'elle s'associe à d'autres

dans un ensemble où chacune a son propre mode

d'expression — Babel en fit l'expérience en son temps —,

7 l'incommunicabilité s'instaure, les incompréhensions

s'installent, les conflits s'insinuent.

L'union durable des peuples ne se fait pas sur des

10 intérêts matériels; ceux-ci sont trop aléatoires et deviennent

souvent contradictoires. L'ensemble se disloque, car il n'a

pas, comme en maçonnerie, un liant qui maintient la cohésion

13 des éléments.

La francophonie illustre le propos. La langue

française en est le liant. Mais pour ses pays membres, la

16 volonté de se rassembler autour d'une langue témoigne de

I'intérêt qu'ils lui portent comme fondement essentiel de leur

rapprochement.

19 En outre, si des pays non francophones viennent s'y

joindre, faut-il prosaïquement n'y voir qu'une simple envie de

se rallier à quelque chose d‘existant? Il est quand même

22 difficile de croire que l'attrait financier soit à l'origine de leur

démarche, les subsides de la francophonie ne devant pas

être particulièrement abondants! Certes, un peu, c'est mieux

25 que rien, mais encore! Peut-être cherchent-ils autre chose,

comme une sorte de référence culturelle et morale que, pour

eux, notre langue symboliserait?

28 Car il est indéniable que, dans un monde qui donne

l'impression d'être tiraillé de toute part, se rapprocher de

quelque chose qui affiche une certaine stabilité et qui serve

31 de point d'ancrage est vraisemblablement une ambition à

laquelle plusieurs pays doivent aspirer. La langue française,

de par son passé et ce qu'elle a acquis au cours du temps, ne

34 pourrait-elle être un de ces pôles de ralliement?

Mais encore faut-il qu'elle soit vivante, qu'elle sache

suivre le monde dans son évolution! La langue française est

37 vivante, où du moins la considère-t-on comme telle. Et si elle

l'est, c'est qu'elle s'adapte à son temps. Mais pour qu'il en soit

ainsi, encore faut-il que ce qui en fait l'essence soit

40 parfaitement préservé. Ce qui l'identifie notamment c'est son

vocabulaire, sa grammaire, sa rhétorique et sa poétique, à

savoir, les mots qui la composent, les règles qui s'appliquent

43 à leur emploi, la manière dont on en fait usage, en particulier

pour exprimer la beauté.

Or toute cette gradation de ce qui fait notre langue

46 est soumise aux exigences du temps qui passe, d'une pensée

et de mœurs qui changent. Et dans cette évolution

permanente, il importe qu'elle ne perde jamais son identité et

49 ce qui en fait sa richesse. La faire vivre et connaître passe

par l'enseignement du français.

Prenons par exemple, en grammaire, les

52conjugaisons dont la langue française regorge en modes et

temps parmi lesquels certains sont tombés en désuétude.

Faut-il les maintenir? Comment faudrait-il les enseigner pour

55 qu'ils soient à nouveau en usage? Le passé simple, par

exemple, est parfaitement connu des enfants qui l'entendent

régulièrement dans les contes et les histoires qu'on leur lit et

58 en comprennent sans difficulté la signification. Et, pourtant, il

s'est exclu de la vie courante, orale et écrite, des adultes.

Serait-ce un temps dont l'usage demande la fraîcheur

61 enfantine? Comment en améliorer l'apprentissage et la

pratique?

Enfin, considérons les pluriels des adjectifs en -al.

64 À moins que des raisons étymologiques en expliquent les

particularités, doit-on les maintenir? Faut-il les abolir? Il est

vrai qu'à l'oreille, des objectifs finaux, par exemple, ne

67 sonnent pas très futé, surtout si on les considère finals!

Et c'est parce que notre langue saura respecter ce

qu'elle a d'essentiel au cours de son évolution qu'elle vaincra

70 le temps et l'espace pour se rendre utile et même

indispensable à ceux qui l'aiment et la choisissent.

Michel Borel. Internet: (adapté). Acesso em 5/7/2010.

Par rapport à l’usage des formes verbales dans le texte et en général dans la langue française, marquez l’option correcte.

Alternativas
Q2923118 Francês

Texte IX, pour répondre aux questions de 44 à 50.


Une langue vivante de référence, la langue française


1 Toute communauté possède un bien précieux, sa

langue, premier lien entre tous ses membres et porteuse,

en elle, de tout ce qui en fait l'esprit. Mais dès lors que cette

4 communauté ne vit plus seule, qu'elle s'associe à d'autres

dans un ensemble où chacune a son propre mode

d'expression — Babel en fit l'expérience en son temps —,

7 l'incommunicabilité s'instaure, les incompréhensions

s'installent, les conflits s'insinuent.

L'union durable des peuples ne se fait pas sur des

10 intérêts matériels; ceux-ci sont trop aléatoires et deviennent

souvent contradictoires. L'ensemble se disloque, car il n'a

pas, comme en maçonnerie, un liant qui maintient la cohésion

13 des éléments.

La francophonie illustre le propos. La langue

française en est le liant. Mais pour ses pays membres, la

16 volonté de se rassembler autour d'une langue témoigne de

I'intérêt qu'ils lui portent comme fondement essentiel de leur

rapprochement.

19 En outre, si des pays non francophones viennent s'y

joindre, faut-il prosaïquement n'y voir qu'une simple envie de

se rallier à quelque chose d‘existant? Il est quand même

22 difficile de croire que l'attrait financier soit à l'origine de leur

démarche, les subsides de la francophonie ne devant pas

être particulièrement abondants! Certes, un peu, c'est mieux

25 que rien, mais encore! Peut-être cherchent-ils autre chose,

comme une sorte de référence culturelle et morale que, pour

eux, notre langue symboliserait?

28 Car il est indéniable que, dans un monde qui donne

l'impression d'être tiraillé de toute part, se rapprocher de

quelque chose qui affiche une certaine stabilité et qui serve

31 de point d'ancrage est vraisemblablement une ambition à

laquelle plusieurs pays doivent aspirer. La langue française,

de par son passé et ce qu'elle a acquis au cours du temps, ne

34 pourrait-elle être un de ces pôles de ralliement?

Mais encore faut-il qu'elle soit vivante, qu'elle sache

suivre le monde dans son évolution! La langue française est

37 vivante, où du moins la considère-t-on comme telle. Et si elle

l'est, c'est qu'elle s'adapte à son temps. Mais pour qu'il en soit

ainsi, encore faut-il que ce qui en fait l'essence soit

40 parfaitement préservé. Ce qui l'identifie notamment c'est son

vocabulaire, sa grammaire, sa rhétorique et sa poétique, à

savoir, les mots qui la composent, les règles qui s'appliquent

43 à leur emploi, la manière dont on en fait usage, en particulier

pour exprimer la beauté.

Or toute cette gradation de ce qui fait notre langue

46 est soumise aux exigences du temps qui passe, d'une pensée

et de mœurs qui changent. Et dans cette évolution

permanente, il importe qu'elle ne perde jamais son identité et

49 ce qui en fait sa richesse. La faire vivre et connaître passe

par l'enseignement du français.

Prenons par exemple, en grammaire, les

52conjugaisons dont la langue française regorge en modes et

temps parmi lesquels certains sont tombés en désuétude.

Faut-il les maintenir? Comment faudrait-il les enseigner pour

55 qu'ils soient à nouveau en usage? Le passé simple, par

exemple, est parfaitement connu des enfants qui l'entendent

régulièrement dans les contes et les histoires qu'on leur lit et

58 en comprennent sans difficulté la signification. Et, pourtant, il

s'est exclu de la vie courante, orale et écrite, des adultes.

Serait-ce un temps dont l'usage demande la fraîcheur

61 enfantine? Comment en améliorer l'apprentissage et la

pratique?

Enfin, considérons les pluriels des adjectifs en -al.

64 À moins que des raisons étymologiques en expliquent les

particularités, doit-on les maintenir? Faut-il les abolir? Il est

vrai qu'à l'oreille, des objectifs finaux, par exemple, ne

67 sonnent pas très futé, surtout si on les considère finals!

Et c'est parce que notre langue saura respecter ce

qu'elle a d'essentiel au cours de son évolution qu'elle vaincra

70 le temps et l'espace pour se rendre utile et même

indispensable à ceux qui l'aiment et la choisissent.

Michel Borel. Internet: (adapté). Acesso em 5/7/2010.

D’après le texte,

Alternativas
Q2923114 Francês

Texte IX, pour répondre aux questions de 44 à 50.


Une langue vivante de référence, la langue française


1 Toute communauté possède un bien précieux, sa

langue, premier lien entre tous ses membres et porteuse,

en elle, de tout ce qui en fait l'esprit. Mais dès lors que cette

4 communauté ne vit plus seule, qu'elle s'associe à d'autres

dans un ensemble où chacune a son propre mode

d'expression — Babel en fit l'expérience en son temps —,

7 l'incommunicabilité s'instaure, les incompréhensions

s'installent, les conflits s'insinuent.

L'union durable des peuples ne se fait pas sur des

10 intérêts matériels; ceux-ci sont trop aléatoires et deviennent

souvent contradictoires. L'ensemble se disloque, car il n'a

pas, comme en maçonnerie, un liant qui maintient la cohésion

13 des éléments.

La francophonie illustre le propos. La langue

française en est le liant. Mais pour ses pays membres, la

16 volonté de se rassembler autour d'une langue témoigne de

I'intérêt qu'ils lui portent comme fondement essentiel de leur

rapprochement.

19 En outre, si des pays non francophones viennent s'y

joindre, faut-il prosaïquement n'y voir qu'une simple envie de

se rallier à quelque chose d‘existant? Il est quand même

22 difficile de croire que l'attrait financier soit à l'origine de leur

démarche, les subsides de la francophonie ne devant pas

être particulièrement abondants! Certes, un peu, c'est mieux

25 que rien, mais encore! Peut-être cherchent-ils autre chose,

comme une sorte de référence culturelle et morale que, pour

eux, notre langue symboliserait?

28 Car il est indéniable que, dans un monde qui donne

l'impression d'être tiraillé de toute part, se rapprocher de

quelque chose qui affiche une certaine stabilité et qui serve

31 de point d'ancrage est vraisemblablement une ambition à

laquelle plusieurs pays doivent aspirer. La langue française,

de par son passé et ce qu'elle a acquis au cours du temps, ne

34 pourrait-elle être un de ces pôles de ralliement?

Mais encore faut-il qu'elle soit vivante, qu'elle sache

suivre le monde dans son évolution! La langue française est

37 vivante, où du moins la considère-t-on comme telle. Et si elle

l'est, c'est qu'elle s'adapte à son temps. Mais pour qu'il en soit

ainsi, encore faut-il que ce qui en fait l'essence soit

40 parfaitement préservé. Ce qui l'identifie notamment c'est son

vocabulaire, sa grammaire, sa rhétorique et sa poétique, à

savoir, les mots qui la composent, les règles qui s'appliquent

43 à leur emploi, la manière dont on en fait usage, en particulier

pour exprimer la beauté.

Or toute cette gradation de ce qui fait notre langue

46 est soumise aux exigences du temps qui passe, d'une pensée

et de mœurs qui changent. Et dans cette évolution

permanente, il importe qu'elle ne perde jamais son identité et

49 ce qui en fait sa richesse. La faire vivre et connaître passe

par l'enseignement du français.

Prenons par exemple, en grammaire, les

52conjugaisons dont la langue française regorge en modes et

temps parmi lesquels certains sont tombés en désuétude.

Faut-il les maintenir? Comment faudrait-il les enseigner pour

55 qu'ils soient à nouveau en usage? Le passé simple, par

exemple, est parfaitement connu des enfants qui l'entendent

régulièrement dans les contes et les histoires qu'on leur lit et

58 en comprennent sans difficulté la signification. Et, pourtant, il

s'est exclu de la vie courante, orale et écrite, des adultes.

Serait-ce un temps dont l'usage demande la fraîcheur

61 enfantine? Comment en améliorer l'apprentissage et la

pratique?

Enfin, considérons les pluriels des adjectifs en -al.

64 À moins que des raisons étymologiques en expliquent les

particularités, doit-on les maintenir? Faut-il les abolir? Il est

vrai qu'à l'oreille, des objectifs finaux, par exemple, ne

67 sonnent pas très futé, surtout si on les considère finals!

Et c'est parce que notre langue saura respecter ce

qu'elle a d'essentiel au cours de son évolution qu'elle vaincra

70 le temps et l'espace pour se rendre utile et même

indispensable à ceux qui l'aiment et la choisissent.

Michel Borel. Internet: (adapté). Acesso em 5/7/2010.

Par rapport aux relations entre les langues et les nations, marquez l’option correcte. Selon le texte,

Alternativas
Q2923113 Francês

Texte VIII, Pour répondre aux questions de 40 à 43.


L’enfoncement du Boucan, 1892


1 Du plus loin que je me souvienne, j’ai entendu

la mer. Mêlé au vent dans les aiguilles des filaos, au vent qui

ne cesse pas, même lorsqu’on s’éloigne des rivages et qu’on

4 avance à travers les champs de canne, c’est ce bruit qui a

bercé mon enfance. Je l’entends maintenant, au plus profond

de moi, je l’emporte partout où je vais, le bruit lent, inlassable,

7 des vagues qui se brisent au loin sur la barrière de corail, et

qui viennent mourir sur le sable de la Rivière Noire.

Pas un jour sans que j’aille à la mer, pas une nuit sans que je

10 m’éveille, le dos mouillé de sueur, assis sur mon lit de camp,

écartant la moustiquaire et cherchant à percevoir la marée,

inquiet, plein d’un désir que je ne comprends pas.

13 Je pense à elle comme à une personne humaine, et

dans l’obscurité, tous mes sens sont en éveil pour mieux

l’entendre arriver, pour mieux la recevoir. Les vagues géantes

16 bondissent par-dessus les récifs, s’écroulent dans le lagon, et

le bruit fait vibrer la terre et l’air comme une chaudière. Je

l’entends, elle bouge, elle respire.

19 Quand la lune est pleine, je me glisse hors du lit

sans faire de bruit, prenant garde à ne pas faire craquer le

plancher vermoulu. Pourtant, je sais que Laure ne dort pas, je

22 sais qu’elle a les yeux ouverts dans le noir et qu’elle retient

son souffle. J’escalade le rebord de la fenêtre et je pousse les

volets de bois, je suis dehors, dans la nuit.

J. M. G. Le Clézio. Le chercheur d’or. Paris: Gallimard, 1985, p. 11-2.

En considérant le texte présenté ci-dessus, marquez l’option correcte.

Alternativas
Q2923111 Francês

Texte VIII, Pour répondre aux questions de 40 à 43.


L’enfoncement du Boucan, 1892


1 Du plus loin que je me souvienne, j’ai entendu

la mer. Mêlé au vent dans les aiguilles des filaos, au vent qui

ne cesse pas, même lorsqu’on s’éloigne des rivages et qu’on

4 avance à travers les champs de canne, c’est ce bruit qui a

bercé mon enfance. Je l’entends maintenant, au plus profond

de moi, je l’emporte partout où je vais, le bruit lent, inlassable,

7 des vagues qui se brisent au loin sur la barrière de corail, et

qui viennent mourir sur le sable de la Rivière Noire.

Pas un jour sans que j’aille à la mer, pas une nuit sans que je

10 m’éveille, le dos mouillé de sueur, assis sur mon lit de camp,

écartant la moustiquaire et cherchant à percevoir la marée,

inquiet, plein d’un désir que je ne comprends pas.

13 Je pense à elle comme à une personne humaine, et

dans l’obscurité, tous mes sens sont en éveil pour mieux

l’entendre arriver, pour mieux la recevoir. Les vagues géantes

16 bondissent par-dessus les récifs, s’écroulent dans le lagon, et

le bruit fait vibrer la terre et l’air comme une chaudière. Je

l’entends, elle bouge, elle respire.

19 Quand la lune est pleine, je me glisse hors du lit

sans faire de bruit, prenant garde à ne pas faire craquer le

plancher vermoulu. Pourtant, je sais que Laure ne dort pas, je

22 sais qu’elle a les yeux ouverts dans le noir et qu’elle retient

son souffle. J’escalade le rebord de la fenêtre et je pousse les

volets de bois, je suis dehors, dans la nuit.

J. M. G. Le Clézio. Le chercheur d’or. Paris: Gallimard, 1985, p. 11-2.

D’après l’extrait ci-dessus, marquez l’option correcte.

Alternativas
Q2923106 Francês

Texte VII, pour répondre aux questions de 36 à 39.


Dynamique de la langue et dynamique associative



1 Sans ceux qui les parlent, sans ceux qui

l’apprennent, ceux qui les enseignent, les langues ne sont

que des abstractions. Certains linguistes avancent même

4 qu’elles n’existent pas en dehors de leurs réalisations

effectives. La dynamique qui les porte est donc avant tout une

question humaine. Les associations des professeurs

7 subissent certes des contraintes macrolinguistiques qui les

dépassent: ce sont des contraintes d’ordre politique,

économique, historique. Mais, en tant qu’auteurs importants

10 du champ, elles ont aussi un grand pouvoir d’influence sur

cette dynamique. Je ne confondrais donc pas ici la

dynamique propre à la langue elle-même, et la dynamique

13 associative, qui, si elles ont à l’évidence des points de

recouvrement, ne se laissent pourtant pas réduire l’une à

l’autre.

16 Pour s’exprimer sans langue de bois, on peut dire

tout autour de la planète, le français, comme quelques autres

langues qui sont historiquement développées au niveau

19 mondial, doit répondre aujourd’hui au double et difficile défi

que représente d’une part la vogue du “tout anglais” et d’autre

part la concurrence accrue d’autres langues qui sont

22 maintenant proposées soit dans les systèmes éducatifs

publics soit sur le marché privé des langues.

En ce qui concerne le français à une époque

25 charnière de sa présence en Amérique latine, malgré

l’imposition massive de l’anglais par les systèmes éducatifs,

dans les années 1990, et désormais l’introduction de la

28 langue voisine, le français y a toujours retrouvé sa place. Les

atouts du français, selon Chardedent et Cunha (2008), sont,

dans ce contexte, “la diversité de son intégration sociale, sa

31 proximité néo-latine et sa capacité à relier l’espace

sud-américain à l’espace européen”.

Pour ce qui concerne plus particulièrement le Brésil,

34 Pietraroia (2007) affirme que la présence du français, dans

beaucoup de régions brésiliennes, est due “à l’action des

associations de professeurs pour que les écoles adoptent une

37 perspective plurilingue dans leurs programmes”.

Les deux études citées mettent donc l’accent sur le

fait qu’une des voies majeures ouvertes au français est sa

40 capacité à créer du lien entre les langues ou entre les

disciplines.

Jean-Pierre Cuq, Synergies Brésil, n.º 7, 2009, pp. 154-5. (adapté).



Sur le plan linguistique et grammatical, toujours en considérant le texte, marquez l’option correcte.

Alternativas
Q2923098 Inglês

Texte VII, pour répondre aux questions de 36 à 39.


Dynamique de la langue et dynamique associative



1 Sans ceux qui les parlent, sans ceux qui

l’apprennent, ceux qui les enseignent, les langues ne sont

que des abstractions. Certains linguistes avancent même

4 qu’elles n’existent pas en dehors de leurs réalisations

effectives. La dynamique qui les porte est donc avant tout une

question humaine. Les associations des professeurs

7 subissent certes des contraintes macrolinguistiques qui les

dépassent: ce sont des contraintes d’ordre politique,

économique, historique. Mais, en tant qu’auteurs importants

10 du champ, elles ont aussi un grand pouvoir d’influence sur

cette dynamique. Je ne confondrais donc pas ici la

dynamique propre à la langue elle-même, et la dynamique

13 associative, qui, si elles ont à l’évidence des points de

recouvrement, ne se laissent pourtant pas réduire l’une à

l’autre.

16 Pour s’exprimer sans langue de bois, on peut dire

tout autour de la planète, le français, comme quelques autres

langues qui sont historiquement développées au niveau

19 mondial, doit répondre aujourd’hui au double et difficile défi

que représente d’une part la vogue du “tout anglais” et d’autre

part la concurrence accrue d’autres langues qui sont

22 maintenant proposées soit dans les systèmes éducatifs

publics soit sur le marché privé des langues.

En ce qui concerne le français à une époque

25 charnière de sa présence en Amérique latine, malgré

l’imposition massive de l’anglais par les systèmes éducatifs,

dans les années 1990, et désormais l’introduction de la

28 langue voisine, le français y a toujours retrouvé sa place. Les

atouts du français, selon Chardedent et Cunha (2008), sont,

dans ce contexte, “la diversité de son intégration sociale, sa

31 proximité néo-latine et sa capacité à relier l’espace

sud-américain à l’espace européen”.

Pour ce qui concerne plus particulièrement le Brésil,

34 Pietraroia (2007) affirme que la présence du français, dans

beaucoup de régions brésiliennes, est due “à l’action des

associations de professeurs pour que les écoles adoptent une

37 perspective plurilingue dans leurs programmes”.

Les deux études citées mettent donc l’accent sur le

fait qu’une des voies majeures ouvertes au français est sa

40 capacité à créer du lien entre les langues ou entre les

disciplines.

Jean-Pierre Cuq, Synergies Brésil, n.º 7, 2009, pp. 154-5. (adapté).



D’après le texte présenté ci-dessus, marquez l’option correcte.

Alternativas
Q2923083 Francês

Texte VI, pour répondre aux questions de 31 à 35.


1 Suis pas chic et mignon parce que suis poursuiv

par les gnamas de plusiers personnes. (Gnama est (...)

l’ombre qui devient force immanente mauvaise qui suit

4 l’auteur de celui qui a tué une personne innocente.) Et moi j’ai

tué beaucoup d’innocents au Liberia et en Sierra Leone où j’ai

fait la guerre tribale, où j’ai été enfant-soldat. (...)

7 Avant de débarquer au Liberia, j’étais un jeune sans

peur ni reproche. je dormais partout, chapardais* tout et

partout pour manger. Grand-mère me cherchait des jours et

10 des jours : c’est ce qu’on appelle un enfant de la rue. Avant

d’être un enfant de la rue, j’étais à l’école. Avant ça, j’étais un

bilakoro au village de Togobala. (Bilakoro signifie, d’après

13 I’Inventaire des particularités lexicales, garçon non circoncis.)

Je courais dans les rigoles**, j’allais aux champs, je chassais

les souris et les oiseaux dans la brousse. Un vrai enfant

16 nègre noir africain broussard. Avant tout ça, j’étais un gosse

dans la case avec maman. Le gosse, il courait entre la case

de maman et la case de grand-mère. Avant tout ça, j’ai

19 marché à quatre pattes dans la case de maman. Avant de

marcher à quatre pattes, j’étais dans le ventre de ma mère.

Avant ça, j’étais peut-être dans le vent, peut-être un serpent,

22 arbre, bétail ou homme ou femme avant d’entrer dans le

ventre de sa maman. On appelle ça la vie avant la vie. J’ai

vécu la vie avant la vie.


* dérober, voler (de petites choses).

** caniveau, ruisseau.

Ahmadou Kourouma. Allah n’est pas obligé. Paris: Ed. Seuil, 2000, p. 13.

Considérant le texte ci-dessus, marquez l’option correcte.

Alternativas
Q2923072 Francês

Texte V, pour répondre aux questions de 26 à 30.


Réconcilier doute et espoir


1 Le monde contemporain nous confronte à une série

de paradoxes qui se présentent comme autant de défis pour

la pensée et l'action politiques.

4 Le premier paradoxe est spatio-temporel. La mesure

du temps et de l'espace change. La terre n'est plus qu'un

point infime par rapport auquel on mesure en années-lumière

7 la distance aux étoiles, mais les changements sont si

importants et si rapides sur Terre que nous aurons besoin de

périodes courtes, dorénavant, pour en prendre la mesure.

10 La division en siècles propose des tranches de temps trop

larges aux historiens de demain. L'espace terrestre se réduit

et le temps des hommes accélère.

13 Le deuxième paradoxe, c'est que l'apparition de ce

nouvel espace-temps semble consacrer la pérennité du

présent, comme si l'accélération du temps empêchait d'en

16 percevoir le mouvement. Cette nouvelle idéologie du présent

est celle d'un monde qui est pourtant en pleine éruption

historique et scientifique. Mais à l'heure de la communication

19 instantanée des images et des messages, nous n'osons plus

imaginer l'avenir et avons le sentiment de vivre dans une

sorte de présent perpétuel. Nous balançons entre nostalgie et

22consommation boulimique de l'actualité.

Le troisième paradoxe est spatial et social.

L'urbanisation du monde (l'apparition du "monde-ville ") est

une caractéristique essentielle du phénomène de

25 une caractéristique essentielle du phénomène de

globalisation. Elle passe par l'extension des mégapoles (les

"villes-mondes"). A l'échelle du "monde-ville ", nous pouvons

28 observer la circulation ininterrompue des hommes, des biens

et des messages. Mais à l'échelle de la "ville-monde", le

tableau change: nous retrouvons à la fois toute la diversité et

31 toutes les inégalités du monde. La ville-monde est cloisonnée

de mille manières; on y trouve des quartiers privés,

surprotégés, et des quartiers qui échappent au contrôle de la

34 police. Une majorité d'humains est assignée à résidence dans

les faubourgs de la misère.

Le quatrième paradoxe touche au domaine de la

37 connaissance. Alors que la science ne cesse de progresser à

un rythme accéléré, l'écart se creuse entre l'élite du savoir et

ceux qui n'y ont aucun accès. Qu'ont en commun, de ce point

40 de vue, le fils d'un couple de professeurs à Harvard et la fille

d'un paysan afghan? Rien, sinon d'être au même titre des

êtres humains et de vivre à la même époque.

43 Face à ces défis, les politiques semblent aujourd'hui

désarmés. Ils se réfugient dans la gestion du présent, la

"gouvernance". Ils auraient cependant intérêt à s'inspirer de la

46 modestie tenace propre à la démarche scientifique. La force

des scientifiques, c'est qu'ils ne doutent pas de la réalité de

leur objet et savent que peu à peu, pas à pas, ils avancent.

49 Qu'est-ce qui pourrait inspirer une telle conviction

aux politiques, sinon la conscience d'avoir un objet, eux aussi,

et de rester fidèles à un principe axiomatique? Cet objet, c'est

52 l'individu, indépendamment de son sexe, de son origine ou de

son âge. Et le principe, c'est la nécessité de sa liberté

formelle et réelle. Au total, c'est sur la conception effective

55 qu'un régime politique a de l'individu, sur l'autonomie réelle

qu'il lui reconnaît, que l'on peut mesurer son caractère plus

ou moins démocratique.

Marc Augé, ethnologue. Internet: . Acesso em 9/7/2010.

Marquez l’option correcte toujours en considérant le texte.

Alternativas
Q2923068 Francês

Texte V, pour répondre aux questions de 26 à 30.


Réconcilier doute et espoir


1 Le monde contemporain nous confronte à une série

de paradoxes qui se présentent comme autant de défis pour

la pensée et l'action politiques.

4 Le premier paradoxe est spatio-temporel. La mesure

du temps et de l'espace change. La terre n'est plus qu'un

point infime par rapport auquel on mesure en années-lumière

7 la distance aux étoiles, mais les changements sont si

importants et si rapides sur Terre que nous aurons besoin de

périodes courtes, dorénavant, pour en prendre la mesure.

10 La division en siècles propose des tranches de temps trop

larges aux historiens de demain. L'espace terrestre se réduit

et le temps des hommes accélère.

13 Le deuxième paradoxe, c'est que l'apparition de ce

nouvel espace-temps semble consacrer la pérennité du

présent, comme si l'accélération du temps empêchait d'en

16 percevoir le mouvement. Cette nouvelle idéologie du présent

est celle d'un monde qui est pourtant en pleine éruption

historique et scientifique. Mais à l'heure de la communication

19 instantanée des images et des messages, nous n'osons plus

imaginer l'avenir et avons le sentiment de vivre dans une

sorte de présent perpétuel. Nous balançons entre nostalgie et

22consommation boulimique de l'actualité.

Le troisième paradoxe est spatial et social.

L'urbanisation du monde (l'apparition du "monde-ville ") est

une caractéristique essentielle du phénomène de

25 une caractéristique essentielle du phénomène de

globalisation. Elle passe par l'extension des mégapoles (les

"villes-mondes"). A l'échelle du "monde-ville ", nous pouvons

28 observer la circulation ininterrompue des hommes, des biens

et des messages. Mais à l'échelle de la "ville-monde", le

tableau change: nous retrouvons à la fois toute la diversité et

31 toutes les inégalités du monde. La ville-monde est cloisonnée

de mille manières; on y trouve des quartiers privés,

surprotégés, et des quartiers qui échappent au contrôle de la

34 police. Une majorité d'humains est assignée à résidence dans

les faubourgs de la misère.

Le quatrième paradoxe touche au domaine de la

37 connaissance. Alors que la science ne cesse de progresser à

un rythme accéléré, l'écart se creuse entre l'élite du savoir et

ceux qui n'y ont aucun accès. Qu'ont en commun, de ce point

40 de vue, le fils d'un couple de professeurs à Harvard et la fille

d'un paysan afghan? Rien, sinon d'être au même titre des

êtres humains et de vivre à la même époque.

43 Face à ces défis, les politiques semblent aujourd'hui

désarmés. Ils se réfugient dans la gestion du présent, la

"gouvernance". Ils auraient cependant intérêt à s'inspirer de la

46 modestie tenace propre à la démarche scientifique. La force

des scientifiques, c'est qu'ils ne doutent pas de la réalité de

leur objet et savent que peu à peu, pas à pas, ils avancent.

49 Qu'est-ce qui pourrait inspirer une telle conviction

aux politiques, sinon la conscience d'avoir un objet, eux aussi,

et de rester fidèles à un principe axiomatique? Cet objet, c'est

52 l'individu, indépendamment de son sexe, de son origine ou de

son âge. Et le principe, c'est la nécessité de sa liberté

formelle et réelle. Au total, c'est sur la conception effective

55 qu'un régime politique a de l'individu, sur l'autonomie réelle

qu'il lui reconnaît, que l'on peut mesurer son caractère plus

ou moins démocratique.

Marc Augé, ethnologue. Internet: . Acesso em 9/7/2010.

Analysez la phrase du texte “mais les changements sont si importants et si rapides sur Terre que nous aurons besoin de périodes courtes” (lignes de 7 à 9) pour signaler l’option correcte.

Alternativas
Q2923052 Francês

Texte V, pour répondre aux questions de 26 à 30.


Réconcilier doute et espoir


1 Le monde contemporain nous confronte à une série

de paradoxes qui se présentent comme autant de défis pour

la pensée et l'action politiques.

4 Le premier paradoxe est spatio-temporel. La mesure

du temps et de l'espace change. La terre n'est plus qu'un

point infime par rapport auquel on mesure en années-lumière

7 la distance aux étoiles, mais les changements sont si

importants et si rapides sur Terre que nous aurons besoin de

périodes courtes, dorénavant, pour en prendre la mesure.

10 La division en siècles propose des tranches de temps trop

larges aux historiens de demain. L'espace terrestre se réduit

et le temps des hommes accélère.

13 Le deuxième paradoxe, c'est que l'apparition de ce

nouvel espace-temps semble consacrer la pérennité du

présent, comme si l'accélération du temps empêchait d'en

16 percevoir le mouvement. Cette nouvelle idéologie du présent

est celle d'un monde qui est pourtant en pleine éruption

historique et scientifique. Mais à l'heure de la communication

19 instantanée des images et des messages, nous n'osons plus

imaginer l'avenir et avons le sentiment de vivre dans une

sorte de présent perpétuel. Nous balançons entre nostalgie et

22consommation boulimique de l'actualité.

Le troisième paradoxe est spatial et social.

L'urbanisation du monde (l'apparition du "monde-ville ") est

une caractéristique essentielle du phénomène de

25 une caractéristique essentielle du phénomène de

globalisation. Elle passe par l'extension des mégapoles (les

"villes-mondes"). A l'échelle du "monde-ville ", nous pouvons

28 observer la circulation ininterrompue des hommes, des biens

et des messages. Mais à l'échelle de la "ville-monde", le

tableau change: nous retrouvons à la fois toute la diversité et

31 toutes les inégalités du monde. La ville-monde est cloisonnée

de mille manières; on y trouve des quartiers privés,

surprotégés, et des quartiers qui échappent au contrôle de la

34 police. Une majorité d'humains est assignée à résidence dans

les faubourgs de la misère.

Le quatrième paradoxe touche au domaine de la

37 connaissance. Alors que la science ne cesse de progresser à

un rythme accéléré, l'écart se creuse entre l'élite du savoir et

ceux qui n'y ont aucun accès. Qu'ont en commun, de ce point

40 de vue, le fils d'un couple de professeurs à Harvard et la fille

d'un paysan afghan? Rien, sinon d'être au même titre des

êtres humains et de vivre à la même époque.

43 Face à ces défis, les politiques semblent aujourd'hui

désarmés. Ils se réfugient dans la gestion du présent, la

"gouvernance". Ils auraient cependant intérêt à s'inspirer de la

46 modestie tenace propre à la démarche scientifique. La force

des scientifiques, c'est qu'ils ne doutent pas de la réalité de

leur objet et savent que peu à peu, pas à pas, ils avancent.

49 Qu'est-ce qui pourrait inspirer une telle conviction

aux politiques, sinon la conscience d'avoir un objet, eux aussi,

et de rester fidèles à un principe axiomatique? Cet objet, c'est

52 l'individu, indépendamment de son sexe, de son origine ou de

son âge. Et le principe, c'est la nécessité de sa liberté

formelle et réelle. Au total, c'est sur la conception effective

55 qu'un régime politique a de l'individu, sur l'autonomie réelle

qu'il lui reconnaît, que l'on peut mesurer son caractère plus

ou moins démocratique.

Marc Augé, ethnologue. Internet: . Acesso em 9/7/2010.

D’après le texte présenté ci-dessus, marquez l’option correcte.

Alternativas
Q2905426 Francês

À partir des phrases « La collaboration entre l'association viennoise et celle de Rochefort a donné des résultats très satisfaisants » et « L'auteur nous parle de la collaboration entre l'association viennoise et celle de Rochefort », il est possible de construire une phrase complexe et d'éliminer les répétitions en utilisant le relatif

Alternativas
Q2905410 Francês

À la phrase « Les jeunes Viennois et les jeunes Français ont réussi l'apprentissage de l'allemand et du français », il est possible d'ajouter, sans aucune modification, la phrase « ils étaient en situation d'échec scolaire » en utilisant

Alternativas
Q2905392 Francês

Dans l'énoncé «Ainsi en est-il à Vienne Autriche)», le verbe est

Alternativas
Q2875296 Pedagogia

No contexto da sociedade brasileira contemporânea, marcada por grandes diferenças sociais, cabe à escola

Alternativas
Q2875295 Pedagogia

A dimensão formativa da avaliação da aprendizagem caracteriza-se pelo (pela)

Alternativas
Q2875294 Pedagogia

No processo de ensino-aprendizagem, o trabalho docente deve considerar, como condição pedagógica fundamental, a relação professor-aluno. Para tanto, o professor deve compreender que

Alternativas
Q2875293 Pedagogia

O planejamento educacional baseado na abordagem dialógica enfatiza a

Alternativas
Respostas
1: B
2: A
3: B
4: E
5: A
6: C
7: C
8: C
9: C
10: B
11: B
12: B
13: C
14: D
15: A
16: B
17: D
18: A
19: D
20: D