Questões de Concurso
Sobre interpretação de textos em francês
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« Ognon », « piquenique »...
La Suisse « rectifie » l’orthographe française
Le mot « oignon » sera désormais enseigné sous l’orthographe « ognon », en vertu des rectifications de l’orthographe de 1990 et validées par l’Académie française.
C’est une nouvelle qui va faire plaisir aux écoliers. Ceux pour qui l’orthographe et les dictées sont synonymes de cauchemar. Au pays des Helvètes, c’est désormais officiel: on pourra manger des oignons sans « i », pique-niquer sans emporter de trait d’union, et se baigner dans une île en retirant son accent si l’envie nous prend.
Exit les accents circonflexes, les traits d’union et les tirets des chiffres composés. La Suisse francophone adopte une orthographe « simplifiée ». Un choix que toute école francophone peut poser, depuis 1990, année de la réforme d’orthographe. C’est Michel Rocard, premier ministre de François Mitterrand, qui demande au Conseil supérieur de la langue française de proposer des simplifications orthographiques, pour rehausser le niveau des écoliers en français. Celles-ci devaient servir « une certaine harmonisation de quelques règles de l’orthographe française », indique Grevisse.
L’Académie française approuve ces propositions. Parmi elles, il y a la suppression de l’accent circonflexe sur « i » et « u » (sauf pour les formes verbales et les homophones comme « mûr, jeûne »), l’alignement des verbes en « -eler » et « -eter » sur le modèle de « peler » et « acheter » (sauf « jeter » et « appeler »), et la régularisation des mots composés.
En France, ces modifications ne sont en aucun cas obligatoires, mais constituent un « changement de la norme officielle ». Les Français restent libres d’appliquer et d’enseigner les anciennes. En Belgique, elle est en revanche obligatoire. En Suisse romande, à partir de 2023, elle sera officiellement enseignée à l’école, sans que la graphie traditionnelle soit proscrite. Les professeurs sont également invités à privilégier un langage « épicène », c’est-à-dire sans distinction de genre. L’écriture inclusive est en revanche interdite.
Dans Le Temps, quotidien suisse, le psycholinguiste Pascal Gygax, qui officie à l’Université de Fribourg, analyse cette adoption officielle comme un moyen de lutter contre « une scission grandissante entre l’écrit et oral qui mérite d’être questionnée ». Selon lui, « les élèves suisses, belges et français ont des scores en langue moins bons que dans d’autres pays, parce qu’ils passent beaucoup de temps à essayer d’apprendre des règles d’orthographe qui ne reposent sur aucune logique. »
Au total, 2400 mots ont subi un nettoyage de printemps: nénuphar devient « nénufar », porte-monnaie, « portemonnaie » et mille-pattes, « millepattes » .
Maguelonne de Gestas, « Ognon », « piquenique »... La Suisse « rectifie »
l’orthographe française, Le Figaro, (en-ligne), 2 juill. 2021.
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« Ognon », « piquenique »...
La Suisse « rectifie » l’orthographe française
Le mot « oignon » sera désormais enseigné sous l’orthographe « ognon », en vertu des rectifications de l’orthographe de 1990 et validées par l’Académie française.
C’est une nouvelle qui va faire plaisir aux écoliers. Ceux pour qui l’orthographe et les dictées sont synonymes de cauchemar. Au pays des Helvètes, c’est désormais officiel: on pourra manger des oignons sans « i », pique-niquer sans emporter de trait d’union, et se baigner dans une île en retirant son accent si l’envie nous prend.
Exit les accents circonflexes, les traits d’union et les tirets des chiffres composés. La Suisse francophone adopte une orthographe « simplifiée ». Un choix que toute école francophone peut poser, depuis 1990, année de la réforme d’orthographe. C’est Michel Rocard, premier ministre de François Mitterrand, qui demande au Conseil supérieur de la langue française de proposer des simplifications orthographiques, pour rehausser le niveau des écoliers en français. Celles-ci devaient servir « une certaine harmonisation de quelques règles de l’orthographe française », indique Grevisse.
L’Académie française approuve ces propositions. Parmi elles, il y a la suppression de l’accent circonflexe sur « i » et « u » (sauf pour les formes verbales et les homophones comme « mûr, jeûne »), l’alignement des verbes en « -eler » et « -eter » sur le modèle de « peler » et « acheter » (sauf « jeter » et « appeler »), et la régularisation des mots composés.
En France, ces modifications ne sont en aucun cas obligatoires, mais constituent un « changement de la norme officielle ». Les Français restent libres d’appliquer et d’enseigner les anciennes. En Belgique, elle est en revanche obligatoire. En Suisse romande, à partir de 2023, elle sera officiellement enseignée à l’école, sans que la graphie traditionnelle soit proscrite. Les professeurs sont également invités à privilégier un langage « épicène », c’est-à-dire sans distinction de genre. L’écriture inclusive est en revanche interdite.
Dans Le Temps, quotidien suisse, le psycholinguiste Pascal Gygax, qui officie à l’Université de Fribourg, analyse cette adoption officielle comme un moyen de lutter contre « une scission grandissante entre l’écrit et oral qui mérite d’être questionnée ». Selon lui, « les élèves suisses, belges et français ont des scores en langue moins bons que dans d’autres pays, parce qu’ils passent beaucoup de temps à essayer d’apprendre des règles d’orthographe qui ne reposent sur aucune logique. »
Au total, 2400 mots ont subi un nettoyage de printemps: nénuphar devient « nénufar », porte-monnaie, « portemonnaie » et mille-pattes, « millepattes » .
Maguelonne de Gestas, « Ognon », « piquenique »... La Suisse « rectifie »
l’orthographe française, Le Figaro, (en-ligne), 2 juill. 2021.
Le mot souligné peut être remplacé, sans perte de sens, par quel autre mot ?
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« Ognon », « piquenique »...
La Suisse « rectifie » l’orthographe française
Le mot « oignon » sera désormais enseigné sous l’orthographe « ognon », en vertu des rectifications de l’orthographe de 1990 et validées par l’Académie française.
C’est une nouvelle qui va faire plaisir aux écoliers. Ceux pour qui l’orthographe et les dictées sont synonymes de cauchemar. Au pays des Helvètes, c’est désormais officiel: on pourra manger des oignons sans « i », pique-niquer sans emporter de trait d’union, et se baigner dans une île en retirant son accent si l’envie nous prend.
Exit les accents circonflexes, les traits d’union et les tirets des chiffres composés. La Suisse francophone adopte une orthographe « simplifiée ». Un choix que toute école francophone peut poser, depuis 1990, année de la réforme d’orthographe. C’est Michel Rocard, premier ministre de François Mitterrand, qui demande au Conseil supérieur de la langue française de proposer des simplifications orthographiques, pour rehausser le niveau des écoliers en français. Celles-ci devaient servir « une certaine harmonisation de quelques règles de l’orthographe française », indique Grevisse.
L’Académie française approuve ces propositions. Parmi elles, il y a la suppression de l’accent circonflexe sur « i » et « u » (sauf pour les formes verbales et les homophones comme « mûr, jeûne »), l’alignement des verbes en « -eler » et « -eter » sur le modèle de « peler » et « acheter » (sauf « jeter » et « appeler »), et la régularisation des mots composés.
En France, ces modifications ne sont en aucun cas obligatoires, mais constituent un « changement de la norme officielle ». Les Français restent libres d’appliquer et d’enseigner les anciennes. En Belgique, elle est en revanche obligatoire. En Suisse romande, à partir de 2023, elle sera officiellement enseignée à l’école, sans que la graphie traditionnelle soit proscrite. Les professeurs sont également invités à privilégier un langage « épicène », c’est-à-dire sans distinction de genre. L’écriture inclusive est en revanche interdite.
Dans Le Temps, quotidien suisse, le psycholinguiste Pascal Gygax, qui officie à l’Université de Fribourg, analyse cette adoption officielle comme un moyen de lutter contre « une scission grandissante entre l’écrit et oral qui mérite d’être questionnée ». Selon lui, « les élèves suisses, belges et français ont des scores en langue moins bons que dans d’autres pays, parce qu’ils passent beaucoup de temps à essayer d’apprendre des règles d’orthographe qui ne reposent sur aucune logique. »
Au total, 2400 mots ont subi un nettoyage de printemps: nénuphar devient « nénufar », porte-monnaie, « portemonnaie » et mille-pattes, « millepattes » .
Maguelonne de Gestas, « Ognon », « piquenique »... La Suisse « rectifie »
l’orthographe française, Le Figaro, (en-ligne), 2 juill. 2021.
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« Ognon », « piquenique »...
La Suisse « rectifie » l’orthographe française
Le mot « oignon » sera désormais enseigné sous l’orthographe « ognon », en vertu des rectifications de l’orthographe de 1990 et validées par l’Académie française.
C’est une nouvelle qui va faire plaisir aux écoliers. Ceux pour qui l’orthographe et les dictées sont synonymes de cauchemar. Au pays des Helvètes, c’est désormais officiel: on pourra manger des oignons sans « i », pique-niquer sans emporter de trait d’union, et se baigner dans une île en retirant son accent si l’envie nous prend.
Exit les accents circonflexes, les traits d’union et les tirets des chiffres composés. La Suisse francophone adopte une orthographe « simplifiée ». Un choix que toute école francophone peut poser, depuis 1990, année de la réforme d’orthographe. C’est Michel Rocard, premier ministre de François Mitterrand, qui demande au Conseil supérieur de la langue française de proposer des simplifications orthographiques, pour rehausser le niveau des écoliers en français. Celles-ci devaient servir « une certaine harmonisation de quelques règles de l’orthographe française », indique Grevisse.
L’Académie française approuve ces propositions. Parmi elles, il y a la suppression de l’accent circonflexe sur « i » et « u » (sauf pour les formes verbales et les homophones comme « mûr, jeûne »), l’alignement des verbes en « -eler » et « -eter » sur le modèle de « peler » et « acheter » (sauf « jeter » et « appeler »), et la régularisation des mots composés.
En France, ces modifications ne sont en aucun cas obligatoires, mais constituent un « changement de la norme officielle ». Les Français restent libres d’appliquer et d’enseigner les anciennes. En Belgique, elle est en revanche obligatoire. En Suisse romande, à partir de 2023, elle sera officiellement enseignée à l’école, sans que la graphie traditionnelle soit proscrite. Les professeurs sont également invités à privilégier un langage « épicène », c’est-à-dire sans distinction de genre. L’écriture inclusive est en revanche interdite.
Dans Le Temps, quotidien suisse, le psycholinguiste Pascal Gygax, qui officie à l’Université de Fribourg, analyse cette adoption officielle comme un moyen de lutter contre « une scission grandissante entre l’écrit et oral qui mérite d’être questionnée ». Selon lui, « les élèves suisses, belges et français ont des scores en langue moins bons que dans d’autres pays, parce qu’ils passent beaucoup de temps à essayer d’apprendre des règles d’orthographe qui ne reposent sur aucune logique. »
Au total, 2400 mots ont subi un nettoyage de printemps: nénuphar devient « nénufar », porte-monnaie, « portemonnaie » et mille-pattes, « millepattes » .
Maguelonne de Gestas, « Ognon », « piquenique »... La Suisse « rectifie »
l’orthographe française, Le Figaro, (en-ligne), 2 juill. 2021.
I. L’accent circonflexe se maintient sur les voyelles « a », « e » et « o ». II. Les verbes « jeter » et « feuilleter » se conjuguent de la même façon. III. Le mot « diplôme » n’a plus d’accent circonflexe. IV. Le mot « week-end » s’écrit désormais « weekend ». V. Les mots « abîme », « chaîne », « flûte » et « piqûre » n’ont plus d’accent circonflexe. VI. La 3ᵉ personne du pluriel du verbe « renouveler » au présent s’écrit désormais « ils/elles renouvellent ».
Signalez l’option qui contient les affirmations correctes.
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« Ognon », « piquenique »...
La Suisse « rectifie » l’orthographe française
Le mot « oignon » sera désormais enseigné sous l’orthographe « ognon », en vertu des rectifications de l’orthographe de 1990 et validées par l’Académie française.
C’est une nouvelle qui va faire plaisir aux écoliers. Ceux pour qui l’orthographe et les dictées sont synonymes de cauchemar. Au pays des Helvètes, c’est désormais officiel: on pourra manger des oignons sans « i », pique-niquer sans emporter de trait d’union, et se baigner dans une île en retirant son accent si l’envie nous prend.
Exit les accents circonflexes, les traits d’union et les tirets des chiffres composés. La Suisse francophone adopte une orthographe « simplifiée ». Un choix que toute école francophone peut poser, depuis 1990, année de la réforme d’orthographe. C’est Michel Rocard, premier ministre de François Mitterrand, qui demande au Conseil supérieur de la langue française de proposer des simplifications orthographiques, pour rehausser le niveau des écoliers en français. Celles-ci devaient servir « une certaine harmonisation de quelques règles de l’orthographe française », indique Grevisse.
L’Académie française approuve ces propositions. Parmi elles, il y a la suppression de l’accent circonflexe sur « i » et « u » (sauf pour les formes verbales et les homophones comme « mûr, jeûne »), l’alignement des verbes en « -eler » et « -eter » sur le modèle de « peler » et « acheter » (sauf « jeter » et « appeler »), et la régularisation des mots composés.
En France, ces modifications ne sont en aucun cas obligatoires, mais constituent un « changement de la norme officielle ». Les Français restent libres d’appliquer et d’enseigner les anciennes. En Belgique, elle est en revanche obligatoire. En Suisse romande, à partir de 2023, elle sera officiellement enseignée à l’école, sans que la graphie traditionnelle soit proscrite. Les professeurs sont également invités à privilégier un langage « épicène », c’est-à-dire sans distinction de genre. L’écriture inclusive est en revanche interdite.
Dans Le Temps, quotidien suisse, le psycholinguiste Pascal Gygax, qui officie à l’Université de Fribourg, analyse cette adoption officielle comme un moyen de lutter contre « une scission grandissante entre l’écrit et oral qui mérite d’être questionnée ». Selon lui, « les élèves suisses, belges et français ont des scores en langue moins bons que dans d’autres pays, parce qu’ils passent beaucoup de temps à essayer d’apprendre des règles d’orthographe qui ne reposent sur aucune logique. »
Au total, 2400 mots ont subi un nettoyage de printemps: nénuphar devient « nénufar », porte-monnaie, « portemonnaie » et mille-pattes, « millepattes » .
Maguelonne de Gestas, « Ognon », « piquenique »... La Suisse « rectifie »
l’orthographe française, Le Figaro, (en-ligne), 2 juill. 2021.
« Allez », « vous » indiquent que l’auteur du texte s’adresse directement aux lecteurs du texte.
Les expressions idiomatiques doivent être interpretées en tenant compte le sens littéral de la phrase.
Les auteurs du texte ont considéré à faire un fromage.
En considérant la diversité culturelle des pays francophones, il est important que l’enseignement-apprentissage de la langue française prenne en compte les variantes linguistiques du français.
Uniquement les médias des pays francophones s’utilisent de la langue française.
« En outre » (ligne 25) veut dire « de plus ».
Dans l’extrait « Enfin, grâce aux francophones, la langue française est devenue, au fil des siècles, un creuset des expressions culturelles et de la diversité linguistique » (lignes 32 à 34), l’expression « au fil des siècles » veut dire « de moins en moins à travers les siècles ».
“En effet” (ligne 17) peut être remplacé par car ou cependant sans changer le sens de la phrase.
L’extrait « Sur le plan linguistique, nous voyons la langue française s’épanouir sur les cinq continents » (lignes 4 à 6) peut être réécrit comme La langue française s’épanouit sur les cinq continents sur le plan linguistique sans changer le sens de la phrase et correct grammaticalement.
Selon les donnés présentés dans le texte, le français joue un rôle mineur à l’échelle mondiale.