Questões de Francês para Concurso
Foram encontradas 374 questões
Lisez le texte ci-dessous et répondez à la question
Texte 1
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Épanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t'ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle-toi quand même ce jour-là
N'oublie pas
Un homme sous un porche s'abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t'es jetée dans ses bras
Rappelle-toi Barbara
Et ne m'en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j'aime
Même si je ne les ai vus qu'une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N'oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l'arsenal
Sur le bateau d'Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu'es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d'acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n'est plus pareil et tout est abimé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n'est même plus l'orage
De fer d'acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l'eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien.
Jacques PRÉVERT: Barbara, Paroles. Éditions Gallimard, 1972.
À propos du texte, cochez vrai ou faux.
( ) «Rappelle-toi Barbara» montre le vouvoiement de proximité.
( ) Le spectacle des ruines de Brest désespère le poète au-delà du drame amoureux.
( ) La nostalgie du bonheur passé est une résurgence des souvenirs.
( ) Le poète est témoin de la scène et il prend parti pour les amoureux.
Cochez la bonne suite ordonnée.
Lisez le texte ci-dessous et répondez à la question
Texte 1
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Épanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t'ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle-toi quand même ce jour-là
N'oublie pas
Un homme sous un porche s'abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t'es jetée dans ses bras
Rappelle-toi Barbara
Et ne m'en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j'aime
Même si je ne les ai vus qu'une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N'oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l'arsenal
Sur le bateau d'Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu'es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d'acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n'est plus pareil et tout est abimé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n'est même plus l'orage
De fer d'acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l'eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien.
Jacques PRÉVERT: Barbara, Paroles. Éditions Gallimard, 1972.
À propos du texte, cochez vrai ou faux.
( ) Il s’agit d’un sonnet écrit dans un style formel avec des répétitions et des reprises.
( ) On retrouve un refrain par lequel le poète s'adresse à un endroit.
( ) Le dernier mot du texte («rien») illustre la gradation descendante vers l’anéantissement absolu.
( ) Les anaphores traduisent l’insistance du poète sur la nécessité d’oublier le passé.
Cochez la bonne suite ordonnée.
commun pour des publics différents
L’évaluation est une démarche qui permet de fournir des données utiles à la prise de décision dans la poursuite d’un but ou d’un objectif. C’est pourquoi elle intervient à trois moments de l’apprentissage: avant, pour dresser un bilan des acquis des élèves en termes de savoirs et de savoir-faire; pendant, pour réguler le projet d’apprentissage; après, pour faire le bilan du niveau de compétence atteint en termes de savoirs et savoirfaire. De ce fait, elle a trois fonctions: une fonction diagnostique, une fonction formative et une fonction sommative. L’évaluation diagnostique vise à faire un bilan sur l’appropriation des connaissances et des savoir-faire des apprenants avant ou au début d’une formation, et c’est à partir de ce bilan que va être construite la progression des apprentissages. L’évaluation formative a une fonction régulatrice en ce qu’elle a pour objectif de faire atteindre au plus grand nombre un objectif fixé. Elle se fait par la mise en place d’activités qui permettent à l’enseignant de se rendre compte de l’état d’avancement du progrès de l’apprenant et qui informent l’apprenant sur le stade atteint en rapport à l’objectif fixé et à son parcours de formation. Enfin, l’évaluation sommative est une évaluation de fin de parcours, qui permet à l’enseignant de se rendre compte de l’autonomie de l’apprenant par rapport à une mobilisation de connaissances et de capacités qu’il a acquises pendant sa formation. Cette évaluation ne cherche pas à positionner un apprenant par rapport aux autres, mais elle a pour but de jauger la manière dont l’apprenant est capable de résoudre une tâche et donc de mobiliser les connaissances et les capacités qu’il s’est appropriées.
Quelle est la définition de document authentique en classe de Français Langue Étrangère FLE ?
Quels sont les savoirs mobilisés dans les processus de familiarisation et de l'appropriation des outils numériques par les apprenants ?
Pour quelle raison les environnements numériques sont de plus en plus présents dans l’enseignement-apprentissage de langues vivantes, notamment du Français Langue Étrangère (FLE) ?
Parmi les conceptions dans l’enseignement de langues étrangères vivantes, quelles sont les tendances actuelles dans l’enseignement de Français Langue Étrangère (FLE) ?
- lLe texte suivant fait référence aux question suivante .
« Ognon », « piquenique »...
La Suisse « rectifie » l’orthographe française
Le mot « oignon » sera désormais enseigné sous l’orthographe « ognon », en vertu des rectifications de l’orthographe de 1990 et validées par l’Académie française.
C’est une nouvelle qui va faire plaisir aux écoliers. Ceux pour qui l’orthographe et les dictées sont synonymes de cauchemar. Au pays des Helvètes, c’est désormais officiel: on pourra manger des oignons sans « i », pique-niquer sans emporter de trait d’union, et se baigner dans une île en retirant son accent si l’envie nous prend.
Exit les accents circonflexes, les traits d’union et les tirets des chiffres composés. La Suisse francophone adopte une orthographe « simplifiée ». Un choix que toute école francophone peut poser, depuis 1990, année de la réforme d’orthographe. C’est Michel Rocard, premier ministre de François Mitterrand, qui demande au Conseil supérieur de la langue française de proposer des simplifications orthographiques, pour rehausser le niveau des écoliers en français. Celles-ci devaient servir « une certaine harmonisation de quelques règles de l’orthographe française », indique Grevisse.
L’Académie française approuve ces propositions. Parmi elles, il y a la suppression de l’accent circonflexe sur « i » et « u » (sauf pour les formes verbales et les homophones comme « mûr, jeûne »), l’alignement des verbes en « -eler » et « -eter » sur le modèle de « peler » et « acheter » (sauf « jeter » et « appeler »), et la régularisation des mots composés.
En France, ces modifications ne sont en aucun cas obligatoires, mais constituent un « changement de la norme officielle ». Les Français restent libres d’appliquer et d’enseigner les anciennes. En Belgique, elle est en revanche obligatoire. En Suisse romande, à partir de 2023, elle sera officiellement enseignée à l’école, sans que la graphie traditionnelle soit proscrite. Les professeurs sont également invités à privilégier un langage « épicène », c’est-à-dire sans distinction de genre. L’écriture inclusive est en revanche interdite.
Dans Le Temps, quotidien suisse, le psycholinguiste Pascal Gygax, qui officie à l’Université de Fribourg, analyse cette adoption officielle comme un moyen de lutter contre « une scission grandissante entre l’écrit et oral qui mérite d’être questionnée ». Selon lui, « les élèves suisses, belges et français ont des scores en langue moins bons que dans d’autres pays, parce qu’ils passent beaucoup de temps à essayer d’apprendre des règles d’orthographe qui ne reposent sur aucune logique. »
Au total, 2400 mots ont subi un nettoyage de printemps: nénuphar devient « nénufar », porte-monnaie, « portemonnaie » et mille-pattes, « millepattes » .
Maguelonne de Gestas, « Ognon », « piquenique »... La Suisse « rectifie »
l’orthographe française, Le Figaro, (en-ligne), 2 juill. 2021.
- lLe texte suivant fait référence aux question suivante .
« Ognon », « piquenique »...
La Suisse « rectifie » l’orthographe française
Le mot « oignon » sera désormais enseigné sous l’orthographe « ognon », en vertu des rectifications de l’orthographe de 1990 et validées par l’Académie française.
C’est une nouvelle qui va faire plaisir aux écoliers. Ceux pour qui l’orthographe et les dictées sont synonymes de cauchemar. Au pays des Helvètes, c’est désormais officiel: on pourra manger des oignons sans « i », pique-niquer sans emporter de trait d’union, et se baigner dans une île en retirant son accent si l’envie nous prend.
Exit les accents circonflexes, les traits d’union et les tirets des chiffres composés. La Suisse francophone adopte une orthographe « simplifiée ». Un choix que toute école francophone peut poser, depuis 1990, année de la réforme d’orthographe. C’est Michel Rocard, premier ministre de François Mitterrand, qui demande au Conseil supérieur de la langue française de proposer des simplifications orthographiques, pour rehausser le niveau des écoliers en français. Celles-ci devaient servir « une certaine harmonisation de quelques règles de l’orthographe française », indique Grevisse.
L’Académie française approuve ces propositions. Parmi elles, il y a la suppression de l’accent circonflexe sur « i » et « u » (sauf pour les formes verbales et les homophones comme « mûr, jeûne »), l’alignement des verbes en « -eler » et « -eter » sur le modèle de « peler » et « acheter » (sauf « jeter » et « appeler »), et la régularisation des mots composés.
En France, ces modifications ne sont en aucun cas obligatoires, mais constituent un « changement de la norme officielle ». Les Français restent libres d’appliquer et d’enseigner les anciennes. En Belgique, elle est en revanche obligatoire. En Suisse romande, à partir de 2023, elle sera officiellement enseignée à l’école, sans que la graphie traditionnelle soit proscrite. Les professeurs sont également invités à privilégier un langage « épicène », c’est-à-dire sans distinction de genre. L’écriture inclusive est en revanche interdite.
Dans Le Temps, quotidien suisse, le psycholinguiste Pascal Gygax, qui officie à l’Université de Fribourg, analyse cette adoption officielle comme un moyen de lutter contre « une scission grandissante entre l’écrit et oral qui mérite d’être questionnée ». Selon lui, « les élèves suisses, belges et français ont des scores en langue moins bons que dans d’autres pays, parce qu’ils passent beaucoup de temps à essayer d’apprendre des règles d’orthographe qui ne reposent sur aucune logique. »
Au total, 2400 mots ont subi un nettoyage de printemps: nénuphar devient « nénufar », porte-monnaie, « portemonnaie » et mille-pattes, « millepattes » .
Maguelonne de Gestas, « Ognon », « piquenique »... La Suisse « rectifie »
l’orthographe française, Le Figaro, (en-ligne), 2 juill. 2021.
Le mot souligné peut être remplacé, sans perte de sens, par quel autre mot ?
- lLe texte suivant fait référence aux question suivante .
« Ognon », « piquenique »...
La Suisse « rectifie » l’orthographe française
Le mot « oignon » sera désormais enseigné sous l’orthographe « ognon », en vertu des rectifications de l’orthographe de 1990 et validées par l’Académie française.
C’est une nouvelle qui va faire plaisir aux écoliers. Ceux pour qui l’orthographe et les dictées sont synonymes de cauchemar. Au pays des Helvètes, c’est désormais officiel: on pourra manger des oignons sans « i », pique-niquer sans emporter de trait d’union, et se baigner dans une île en retirant son accent si l’envie nous prend.
Exit les accents circonflexes, les traits d’union et les tirets des chiffres composés. La Suisse francophone adopte une orthographe « simplifiée ». Un choix que toute école francophone peut poser, depuis 1990, année de la réforme d’orthographe. C’est Michel Rocard, premier ministre de François Mitterrand, qui demande au Conseil supérieur de la langue française de proposer des simplifications orthographiques, pour rehausser le niveau des écoliers en français. Celles-ci devaient servir « une certaine harmonisation de quelques règles de l’orthographe française », indique Grevisse.
L’Académie française approuve ces propositions. Parmi elles, il y a la suppression de l’accent circonflexe sur « i » et « u » (sauf pour les formes verbales et les homophones comme « mûr, jeûne »), l’alignement des verbes en « -eler » et « -eter » sur le modèle de « peler » et « acheter » (sauf « jeter » et « appeler »), et la régularisation des mots composés.
En France, ces modifications ne sont en aucun cas obligatoires, mais constituent un « changement de la norme officielle ». Les Français restent libres d’appliquer et d’enseigner les anciennes. En Belgique, elle est en revanche obligatoire. En Suisse romande, à partir de 2023, elle sera officiellement enseignée à l’école, sans que la graphie traditionnelle soit proscrite. Les professeurs sont également invités à privilégier un langage « épicène », c’est-à-dire sans distinction de genre. L’écriture inclusive est en revanche interdite.
Dans Le Temps, quotidien suisse, le psycholinguiste Pascal Gygax, qui officie à l’Université de Fribourg, analyse cette adoption officielle comme un moyen de lutter contre « une scission grandissante entre l’écrit et oral qui mérite d’être questionnée ». Selon lui, « les élèves suisses, belges et français ont des scores en langue moins bons que dans d’autres pays, parce qu’ils passent beaucoup de temps à essayer d’apprendre des règles d’orthographe qui ne reposent sur aucune logique. »
Au total, 2400 mots ont subi un nettoyage de printemps: nénuphar devient « nénufar », porte-monnaie, « portemonnaie » et mille-pattes, « millepattes » .
Maguelonne de Gestas, « Ognon », « piquenique »... La Suisse « rectifie »
l’orthographe française, Le Figaro, (en-ligne), 2 juill. 2021.
- lLe texte suivant fait référence aux question suivante .
« Ognon », « piquenique »...
La Suisse « rectifie » l’orthographe française
Le mot « oignon » sera désormais enseigné sous l’orthographe « ognon », en vertu des rectifications de l’orthographe de 1990 et validées par l’Académie française.
C’est une nouvelle qui va faire plaisir aux écoliers. Ceux pour qui l’orthographe et les dictées sont synonymes de cauchemar. Au pays des Helvètes, c’est désormais officiel: on pourra manger des oignons sans « i », pique-niquer sans emporter de trait d’union, et se baigner dans une île en retirant son accent si l’envie nous prend.
Exit les accents circonflexes, les traits d’union et les tirets des chiffres composés. La Suisse francophone adopte une orthographe « simplifiée ». Un choix que toute école francophone peut poser, depuis 1990, année de la réforme d’orthographe. C’est Michel Rocard, premier ministre de François Mitterrand, qui demande au Conseil supérieur de la langue française de proposer des simplifications orthographiques, pour rehausser le niveau des écoliers en français. Celles-ci devaient servir « une certaine harmonisation de quelques règles de l’orthographe française », indique Grevisse.
L’Académie française approuve ces propositions. Parmi elles, il y a la suppression de l’accent circonflexe sur « i » et « u » (sauf pour les formes verbales et les homophones comme « mûr, jeûne »), l’alignement des verbes en « -eler » et « -eter » sur le modèle de « peler » et « acheter » (sauf « jeter » et « appeler »), et la régularisation des mots composés.
En France, ces modifications ne sont en aucun cas obligatoires, mais constituent un « changement de la norme officielle ». Les Français restent libres d’appliquer et d’enseigner les anciennes. En Belgique, elle est en revanche obligatoire. En Suisse romande, à partir de 2023, elle sera officiellement enseignée à l’école, sans que la graphie traditionnelle soit proscrite. Les professeurs sont également invités à privilégier un langage « épicène », c’est-à-dire sans distinction de genre. L’écriture inclusive est en revanche interdite.
Dans Le Temps, quotidien suisse, le psycholinguiste Pascal Gygax, qui officie à l’Université de Fribourg, analyse cette adoption officielle comme un moyen de lutter contre « une scission grandissante entre l’écrit et oral qui mérite d’être questionnée ». Selon lui, « les élèves suisses, belges et français ont des scores en langue moins bons que dans d’autres pays, parce qu’ils passent beaucoup de temps à essayer d’apprendre des règles d’orthographe qui ne reposent sur aucune logique. »
Au total, 2400 mots ont subi un nettoyage de printemps: nénuphar devient « nénufar », porte-monnaie, « portemonnaie » et mille-pattes, « millepattes » .
Maguelonne de Gestas, « Ognon », « piquenique »... La Suisse « rectifie »
l’orthographe française, Le Figaro, (en-ligne), 2 juill. 2021.
I. L’accent circonflexe se maintient sur les voyelles « a », « e » et « o ». II. Les verbes « jeter » et « feuilleter » se conjuguent de la même façon. III. Le mot « diplôme » n’a plus d’accent circonflexe. IV. Le mot « week-end » s’écrit désormais « weekend ». V. Les mots « abîme », « chaîne », « flûte » et « piqûre » n’ont plus d’accent circonflexe. VI. La 3ᵉ personne du pluriel du verbe « renouveler » au présent s’écrit désormais « ils/elles renouvellent ».
Signalez l’option qui contient les affirmations correctes.
- lLe texte suivant fait référence aux question suivante .
« Ognon », « piquenique »...
La Suisse « rectifie » l’orthographe française
Le mot « oignon » sera désormais enseigné sous l’orthographe « ognon », en vertu des rectifications de l’orthographe de 1990 et validées par l’Académie française.
C’est une nouvelle qui va faire plaisir aux écoliers. Ceux pour qui l’orthographe et les dictées sont synonymes de cauchemar. Au pays des Helvètes, c’est désormais officiel: on pourra manger des oignons sans « i », pique-niquer sans emporter de trait d’union, et se baigner dans une île en retirant son accent si l’envie nous prend.
Exit les accents circonflexes, les traits d’union et les tirets des chiffres composés. La Suisse francophone adopte une orthographe « simplifiée ». Un choix que toute école francophone peut poser, depuis 1990, année de la réforme d’orthographe. C’est Michel Rocard, premier ministre de François Mitterrand, qui demande au Conseil supérieur de la langue française de proposer des simplifications orthographiques, pour rehausser le niveau des écoliers en français. Celles-ci devaient servir « une certaine harmonisation de quelques règles de l’orthographe française », indique Grevisse.
L’Académie française approuve ces propositions. Parmi elles, il y a la suppression de l’accent circonflexe sur « i » et « u » (sauf pour les formes verbales et les homophones comme « mûr, jeûne »), l’alignement des verbes en « -eler » et « -eter » sur le modèle de « peler » et « acheter » (sauf « jeter » et « appeler »), et la régularisation des mots composés.
En France, ces modifications ne sont en aucun cas obligatoires, mais constituent un « changement de la norme officielle ». Les Français restent libres d’appliquer et d’enseigner les anciennes. En Belgique, elle est en revanche obligatoire. En Suisse romande, à partir de 2023, elle sera officiellement enseignée à l’école, sans que la graphie traditionnelle soit proscrite. Les professeurs sont également invités à privilégier un langage « épicène », c’est-à-dire sans distinction de genre. L’écriture inclusive est en revanche interdite.
Dans Le Temps, quotidien suisse, le psycholinguiste Pascal Gygax, qui officie à l’Université de Fribourg, analyse cette adoption officielle comme un moyen de lutter contre « une scission grandissante entre l’écrit et oral qui mérite d’être questionnée ». Selon lui, « les élèves suisses, belges et français ont des scores en langue moins bons que dans d’autres pays, parce qu’ils passent beaucoup de temps à essayer d’apprendre des règles d’orthographe qui ne reposent sur aucune logique. »
Au total, 2400 mots ont subi un nettoyage de printemps: nénuphar devient « nénufar », porte-monnaie, « portemonnaie » et mille-pattes, « millepattes » .
Maguelonne de Gestas, « Ognon », « piquenique »... La Suisse « rectifie »
l’orthographe française, Le Figaro, (en-ligne), 2 juill. 2021.
« Allez », « vous » indiquent que l’auteur du texte s’adresse directement aux lecteurs du texte.
La construction « Elle m’a posé un lapin, elle n’est pas venu. » est gramaticalement correcte.